Cycle féminin

« On ne sait plus où est le sacré de nos jours. Le sacré est en soi. »

 — Sylvie Tremblay, Yoga Sangha

 

 

Reconnaître les beautés de son cycle

 

Oui, c'est possible!

Le cycle menstruel affecte les femmes différemment et pour certaines, dont moi, il peut être invalidant.

Humeur dépressive marquée, autodépréciation, brusque sentiment de tristesse ou envie de pleurer, colère, diminution des intérêts pour ses activités habituelles, perte d’énergie, hyperphagie, hypersomnie, sentiment d’être débordée, douleur aux seins, céphalées, impression d’enfler... Vous reconnaissez-vous un peu, beaucoup, totalement?

Cette pratique de yoga est spécifiquement élaborée pour contrer les effets des phases prémenstruelles et menstruelles du cycle. Avec le temps, on réussit à déceler les beautés que chacune d'elles offrent et comment en tirer profit harmonieusement.

 

 

 

Bienfaits physiques, émotionnels et énergétiques


Calme l’irritabilité et dissipe les changements d’humeur.

Soulage les symptômes de congestion intestinale (constipation) et de la poitrine.

Apaise les crampes abdominales et la douleur au bas du dos.

Relâche la pression liée aux migraines.

Adoucit la tension nerveuse et favorise un meilleur sommeil.

 

 

 

Statistiques

 

Près de 75 % des femmes fécondes éprouvent des symptômes légers à la veille ou au moment de leurs règles, comme des crampes légères de l’utérus. Cela ne les empêche pas de poursuivre leurs activités normales et c’est, somme toute, peu incommodant.

De 20 % à 30 % des femmes ont des symptômes suffisamment intenses pour interférer avec leurs activités quotidiennes.

Le trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) désigne un syndrome prémenstruel dont les manifestations psychologiques sont très prononcées. Il toucherait de 2 % à 6 % des femmes (dont moi).

Source : Passeportsante.net

 

 

Témoignage | Valser avec le TDPM

 

Vers l'âge de 30 ans, j’ai reçu le diagnostic du Trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) qui affecte un faible pourcentage des femmes. Au fil de ces années, en composant quasi mensuellement avec 9 des 11 symptômes, souvent de 10 à 14 jours, j'ai beaucoup appris et j'ai apporté des changements à mon mode de vie et à mon alimentation.

Le yoga doux et le yoga restaurateur contribuent positivement à atténuer mes symptômes, à accepter ces changements hormonaux et à me réconcilier avec eux. J'ai enrichi mes connaissances et développé mon coffre à outils pour naviguer le plus sereinement possible avec lui.

Je suis humaine et il m’arrive d’en être encore affectée.
Seulement maintenant, je sais que ça passe. Tout passe, rien n'y échappe, que ce soit les plaisirs ou les souffrances. C’est le principe de l’impermanence, « anitya » en sanskrit.


Cultiver l'équanimité : égalité d'âme et d'humeur